Davos et le bon président Trump pour le 1% le plus riche (J. Stiglitz) – Davos et un demi milliard de personnes qui ont des difficultés à trouver un travail « normal » -Davos, c’est l’étalage des riches ! – Le 6 décembre et le 14 , St Nicolas a appelé les multinationales à payer leur juste part d’impôt -Le nouveau sondage fiscal du CNCD en Belgique – Les inégalités aussi au Luxembourg ! – Oui, les Belges souhaitent la justice fiscale ! – Une interview de G. Zucman – Non, la pauvreté n’est pas une fatalité ! (M. Gevers) – Morale fiscale des Belges : sus à la fraude fiscale ! – Inégalités – le n° de Fakir de février 2019 – 42 personnes égalent la moitié de l’humanité (Oxfam 2018) – En Grande-Bretagne – le rapport mondial 2018 du World Inequality – En Suisse aussi, les plus riches s’enrichissent – La concentration des actionnaires de la Bourse belge (Bel 20) – Le rapport 2017 du Crédit suisse sur les fortunes – Les millionnaires aux USA en nombre croissant -Le projet de loi Finances de Mr Macron va augmenter la pauvreté – Inégalités croissantes à combattre – la concentration des richesses et leur croissance en France – Et évasion fiscale – En France : 5 chiffres sur les inégalités – Des documents d’ATD Quart Monde – un rapport au niveau européen (mars 2017) – Pour Oxfam, 8 personnes sont aussi riches que 50% des habitants de la planète – Le chômage au niveau mondial en hausse en 2017 à 201 millions de personnes – Les 500 personnes les plus riches ont gagné 237 milliards $ en 2017 – La pauvreté extrême recule, les inégalités toujours en augmentation – le ralentissement de la richesse mondiale (Allianz) – Les inégalités croissantes – Plus pauvres que leurs parents ( Mc Kinsey – juillet 2016) – le rapport Cap Gemini pour 2014 – Cap sur la justice fiscale (Oxfam) – le nombre de millionnaires a augmenté de 6% en 2015 – le rapport d’Oxfam – le livre d’Atkinson et le rapport sur le chômage de l’OIT
Le « bon » président Trump pour le 1% le plus riche par J.Stiglitz :
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Davos et un rapport de l’ONU qui montre que le chômage mondial devrait augmenter pour la première fois en 10 ans, mais aussi qu’un demi-milliard de personnes peinent à trouver un travail rémunéré adéquat :
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Davos, c’est l’étalage de la richesse de certaines « dites » élites … !
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St Nicolas chez Ikéa et en visite dans d’autres multinationales en Belgique !
à Bruxelles :
Merci à ceux qui ont pu participer à l’action « Pirates » de ce samedi 14
décembre au Delhaize à Molenbeek !
On peut dire que ce fut un succès !
La vidéo du collectif est en ligne sur notre facebook
( https://www.facebook.com/flashmobfiscaljustice/videos/2297888887138381/)
et recueille déjà 5400 vues en 24h. N’hésitez pas à partager et liker…
La RTBF (VEWS) a fait un reportage le samedi soir et va bientôt sortir
une nouvelle vidéo, plus longue, sur son Facebook. A surveiller, donc :
https://www.facebook.com/VewsRTBF/
A bientôt, pour de nouvelles actions fun et engagées !
Bonne journée,
L’équipe Flashmob Justice Fiscale
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Les échos de cette journée dans différents coins de Belgique francophone :
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Oui, les Belges souhaitent la justice fiscale, selon le sondage du CNCD …
https://www.cncd.be/sondage-ipsos-impots-fiscalite-multinationales-belgique
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12% le taux de pauvreté au Luxembourg et l’écart croissant avec les plus riches !
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Une enquête du CNCD.11.11.11 démontre l’attente des Belges pour plus de justice fiscale :
https://www.cncd.be/sondage-ipsos-impots-fiscalite-multinationales-belgique
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Le podcast de N. Fowler pour Tax Justice Network à la rencontre de Gabriel Zucman :
https://www.linkedin.com/in/naomi-fowler-a96a891/
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« Non, la pauvreté n’est pas une fatalité » par Michel Gevers (UCL)
https://plus.lesoir.be/254677/article/2019-10-18/la-pauvrete-nest-pas-une-fatalite
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Une enquête de moralité fiscale des Belges (23 juin 2019 – Le Vif)
Estimons-nous que notre régime fiscal est équitable ? Nos impôts sont-ils trop élevés ? L’évasion et la fraude fiscales sont-elles acceptables ? La VUB et Knack ont étudié la morale fiscale des Belges, et l’expert fiscal Michel Maus aboutit à des conclusions remarquables : « Les Belges sont plus intéressés par des impôts justes que par des impôts moins élevés ».

« En ce monde, rien n’est certain, à part la mort et les impôts », aurait dit l’homme d’état américain et physicien, Benjamin Franklin au 18e siècle. Pendant que les Belges se penchent sur leurs impôts, les politiciens essaient de faire fonctionner les gouvernements régionaux et fédéral. Et là, il est intéressant de voir ce qu’il adviendra des impôts. Y en aura-t-il de nouveaux, quelles seront les taxes supplémentaires, et quelles réductions d’impôt seront accordées ? Et y aura-t-il enfin une simplification de l’impôt sur le revenu ?
La Vrije Universiteit Brussel (VUB) et Knack ont décidé de mener une enquête sur « la morale fiscale des Belges ». Pensez-vous que le régime fiscal est équitable ? Qu’en est-il des taux de TVA, des droits de succession et d’enregistrement, par exemple ? Et que pensez-vous de l’évasion fiscale ? Voici un aperçu des résultats les plus remarquables à l’aide de trois grandes questions.
La question d’ouverture était la suivante : « Trouvez-vous l’ensemble des impôts en Belgique équitable? » Près de deux Belges sur trois considèrent notre système fiscal comme injuste. « C’est beaucoup », dit Michel Maus (VUB), fiscaliste, « je ne m’y attendais pas ». Un quart des Belges pensent même que le système est « très injuste ». Il est frappant de constater que ce sont surtout les francophones, les personnes âgées de plus de 55 ans et les gens de la classe moyenne inférieure qui sont de cet avis.
Seul un peu plus d’un répondant sur dix estime que le régime fiscal est équitable, et 2 % le considèrent comme » très équitable « . Il y a remarquablement plus de jeunes de 21 à 34 ans ici – ils sont généralement diplômés du supérieur, indépendants ou actifs dans le secteur public. Maus: « La différence entre les personnes âgées et les jeunes est particulièrement frappante : les personnes qui ont payé des impôts toute leur vie estiment que le système est injuste, alors que les jeunes qui remplissent leur déclaration d’impôts pour la première fois l’acceptent davantage ».
La question qu’il faut se poser est la suivante : » Que doit faire le gouvernement pour rendre notre régime fiscal (encore) plus équitable ? Là aussi, les réponses sont remarquables. La moitié des Belges ne pensent pas que la charge fiscale globale devrait être réduite, mais que la charge fiscale devrait être répartie plus équitablement. « Un nombre raisonnable de personnes sont prêtes à payer des impôts », conclut Maus. « Si nous voulons maintenir notre État-providence à son niveau actuel, ce sera nécessaire. »
Un cinquième des Belges souhaitent une réduction globale de la charge fiscale. Parmi eux il y a nettement plus de jeunes de 21 à 34 ans, ainsi que des indépendants. Un quart des personnes interrogées souhaitent à la fois une réduction de la charge fiscale globale et une répartition plus équitable de celle-ci. Maus : » C’est une observation frappante : les gens sont plus intéressés par des impôts plus justes que par des impôts moins élevés. »
Cela ne signifie pas pour autant que les Belges estiment que les taux d’imposition peuvent flamber. Cela ressort clairement des réponses à la question « Selon vous, quel est le pourcentage maximal d’impôt que le gouvernement peut prélever sur votre revenu annuel provenant d’un emploi, d’une pension ou d’indemnités? » Seulement 7% considèrent qu’un taux d’imposition sur le revenu de 50% ou plus est justifié. « C’est clair : nous pensons que céder la moitié de cette somme au fisc, c’est trop », déclare Maus.
Un Belge sur quatre estime qu’un taux d’imposition compris entre 30 et 49% est justifié, un sur trois entre 15 et 29% et un sur trois estime qu’il ne peut dépasser les 15%. Maus : « Deux Belges sur trois considèrent qu’un taux d’imposition inférieur à 30% est justifié. C’est très peu par rapport au taux que nous connaissons aujourd’hui. »
En Belgique, nous avons un système progressif d’impôt sur le revenu des personnes: les taux d’imposition augmentent par tranche de revenu. Pour la déclaration d’impôt que nous devons remplir ces jours-ci, c’est comme suit : sur les revenus entre 0 et 13.250 euros, on paie 25% d’impôt, entre 13.250,01 et 23.390 euros 40%, entre 23.390,01 et 40.480 45%, et sur tout revenu supérieur à 40.480,01, vous versez la moitié au fisc. Pour être très clair : les taxes sont calculées par tranche. Par exemple, si vous avez 25 000 euros de revenu, vous payez 25 % d’impôt sur le montant de la première tranche, 40 % sur le montant de la deuxième tranche et 45 % sur le montant restant dans la troisième tranche.
Maus : « Notre enquête révèle que les Belges considèrent qu’un taux d’imposition moyen de 22% est justifié. Une étude de l’OCDE, le club des pays industrialisés riches, révèle qu’une personne célibataire sans enfants en Belgique paie 40% d’impôt sur le revenu des personnes plus les cotisations salariales sur son salaire brut. Pour un employé avec deux enfants, cela représente 20 %. Soit dit en passant, la moyenne dans les pays de l’OCDE pour les deux cas est de 25,5% et 14% respectivement. On peut donc dire que nos taux d’imposition sont tout à fait conformes à ce que les personnes interrogées considèrent comme justifié, mais que le pourcentage belge est nettement supérieur à la moyenne de l’OCDE ».
Les employeurs paient également une cotisation de sécurité sociale. Si l’on ajoute cela à l’impôt sur le revenu des particuliers et aux cotisations des employés, la pression fiscale totale sur le revenu du travail est beaucoup plus lourde. Selon l’OCDE, la charge fiscale totale pour une personne célibataire est de 53 %, c’est-à-dire que sur les 100 euros que vous gagnez en tant que salarié dans notre pays, il vous reste encore 47 euros après avoir payé les cotisations et les impôts en tant que célibataire. Pour une famille avec deux enfants et un revenu, la charge fiscale est de 38%. En matière de pression fiscale, nous sommes champions toutes catégories.
On dit depuis des années qu’il faut réduire la pression fiscale sur le travail. Le tax shift du gouvernement Michel a agi sur ce plan: les cotisations patronales ont été fort réduites. L’intention était d’en faire une opération budgétairement neutre et que la réduction de la charge fiscale ne conduise pas à un déficit dans le budget. Du coup, on a instauré des taxes plus élevées sur la pollution, la consommation et la fortune, mais elles n’ont pas pu compenser entièrement la baisse des revenus due au tax shift, comme cela s’est avéré par la suite.
C’est pourquoi nous avons également posé la question suivante : « Si la pression fiscale sur le travail est réduite, comment le gouvernement devrait-il compenser ces recettes inférieures? » Deux Belges sur trois déclarent que la fraude fiscale est une priorité. Il est frappant que ce soient surtout les plus de 55 ans qui sont de cet avis. La moitié des Belges sont favorables à plus d’économies sur les dépenses publiques ou à des impôts plus élevés pour les entreprises. Ici aussi, ce sont surtout les plus de 55 ans qui veulent profiter de cette opportunité. À noter que le gouvernement Michel a réduit l’impôt sur les sociétés de 34 % à 25 % (à partir de 2020) afin de l’aligner davantage sur le reste de l’Europe.
Il est particulièrement intéressant de noter que « seulement » une personne interrogée sur trois parle d’impôts plus élevés sur la fortune, comme le capital et les biens immobiliers. Manifestement, les Belges ne veulent pas vraiment du slogan « Prenez l’argent aux riches ». Et seulement une personne sur dix pense qu’il faut instaurer de nouveaux impôts écologiques, tels qu’une taxe sur le CO2. Manifestement, les Belges ne sont pas très enthousiastes à l’idée de payer plus de taxes écologiques.
2. Qu’en est-il des tarifs fiscaux ?
Une autre option consisterait à augmenter les taux de TVA, c’est-à-dire d’augmenter les taxes sur la consommation. Seuls 3% des Belges sont séduits par cette idée. Le taux général de TVA dans notre pays est de 21%, mais pour certains biens et services, il a été baissé à 12% : sur les logements sociaux par exemple ou à 6%, pour un certain nombre de produits vitaux tels que la nourriture et les médicaments, et pour le transport de personnes. De temps en temps, on discute de l’ajustement des taux de TVA, parce que c’est une forme d’imposition facile à percevoir. Il s’agit également d’une taxe presque silencieuse : les consommateurs ne se rendent souvent pas compte du montant de la TVA qu’ils paient. Les syndicats ne veulent pas entendre parler d’une augmentation de la TVA parce qu’elle affecte le pouvoir d’achat.
La question est donc de savoir ce qu’il adviendra du taux général de TVA de 21%. Les trois quarts des personnes interrogées estiment que le taux général de TVA devrait être abaissé. Ce sont surtout les femmes et les responsables du ménage qui plaident en ce sens, peut-être parce qu’ils sont les plus confrontés au coût des achats du quotidien. Huit Belges sur dix souhaitent davantage de biens et de services à un taux de TVA réduit de 12 ou 6%. « Ici, on voit revenir toute la discussion sur les taux de TVA sur l’électricité et les autres besoins de base », dit Maus. « Les gens pensent qu’ils ne devraient pas avoir à payer 21% de TVA. »
Dans la plupart des pays de l’Union européenne, le taux général de TVA est d’environ 21%, comme c’est le cas en Belgique et aux Pays-Bas. En France, il est de 20%, en Allemagne de 19% et au Luxembourg, avec 17%, il est le plus bas de toute l’UE. En Belgique, nous disposons de nombreuses exonérations et de taux réduits par rapport à d’autres pays européens. On ne sait pas toujours pourquoi. Pourquoi, par exemple, le beurre est-il taxé à 6% et la margarine à 12% ? Il y a quelques années, lors d’une audition devant l’Assemblée, Bert Brys, expert fiscal à l’OCDE, déclarait : « En Belgique, seulement 48% de la consommation est taxée, donc plus de la moitié échappe d’une manière ou d’une autre à l’impôt. On pourrait dire que le taux effectif de TVA n’est pas de 21%, mais de 10% en raison des nombreuses exonérations et des taux réduits ».
Depuis quelques années, des voix s’élèvent en faveur d’un système de TVA plus efficace, par exemple en intégrant les nombreuses exceptions, en fusionnant les taux réduits de 6% et 12%, ou même en réduisant tout à un taux de TVA unique, comme cela a été le cas en Nouvelle-Zélande. On en a discuté lors de la formation du gouvernement Michel, mais en fin de compte, il ne s’est pas concrétisé. Reste à voir si le nouveau gouvernement les mettra en oeuvre.
Il est frappant que la moitié des Belges soient favorables à un taux de TVA plus élevé sur les produits de luxe. Les francophones et les personnes âgées de 65 ans et plus en particulier pensent que c’est une bonne idée, alors que les Flamands et les personnes âgées de 35 à 54 ans y sont moins favorables. En Europe, il n’y a plus de taux plus élevé sur les produits de luxe. Dans les années 1980, il existait encore – dans notre pays, il y avait un « impôt sur la fortune » de « 25% plus 8% » (soit 33 %) sur les voitures, bijoux et autres produits de luxe coûteux. Cette mesure a été supprimée avec la réforme de la TVA de 1992. Il faut toutefois signaler que la réduction de la TVA plus élevée sur les voitures de luxe a été compensée par l’introduction en 1992 par la taxe de mise en circulation, une taxe que l’on paie à l’achat d’une voiture. On le voit souvent dans notre pays : une réduction d’impôt est compensée par une autre augmentation d’impôt.
Et que faut-il faire de l’impôt sur les droits de succession? Si nous héritons, nous devons payer des droits de succession. Le principe est simple : plus le montant des biens dont vous héritez est élevé, plus vous devez payer de droits de succession. Et plus vous êtes proche de la personne décédée, moins vous devez payer d’impôts. Mais les choses se compliquent parce que les droits de succession dans notre pays varient d’une région à l’autre. L’application des législations flamande, bruxelloise ou wallonne dépend de la résidence fiscale du défunt au moment de son décès.
L’enquête révèle que 90% des Belges souhaitent la suppression totale ou partielle des droits de succession. Cinq sur dix souhaitent abolir l’impôt sur les successions en ligne droite, tandis que quatre sur dix souhaitent l’abolition totale de l’impôt sur les successions. Maus : « L’impôt sur les successions était autrefois considéré comme l’un des impôts les plus redistributifs, mais aujourd’hui comme l’un des plus injustes. Il est également facile d’y échapper, par exemple en faisant un don si c’est plus de trois ans avant le décès ».
Maus souligne également que dans 10 des 28 pays de l’UE (Autriche, Chypre, République tchèque, Estonie, Lituanie, Malte, Portugal, Roumanie, Slovaquie et Suède) les droits de succession ont été abolis. « Et d’autres pays ont souvent des exemptions importantes pour les épouses et les enfants », dit Maus. « En Allemagne, par exemple, le conjoint bénéficie d’une exonération de 500.000 euros et les enfants de 400.000 euros, aux Pays-Bas de 636.180 euros et 20.148 euros respectivement, en France le partenaire est totalement exonéré et les enfants à 100.000 euros. En Belgique, le partenaire bénéficie d’une exonération de 50.000 euros, pour les enfants il n’y a pas d’exonération. »
Une autre taxe qui fait souvent l’objet de discussions est le droit d’enregistrement que l’on paie à l’achat d’une habitation. Que faut-il faire des droits d’enregistrement? La moitié des Belges pensent que les droits d’enregistrement sur l’achat de leur propre logement devraient être supprimés, un Belge sur quatre estime que tous les droits d’enregistrement devraient disparaître.
3. Que pensons-nous de la fraude et l’évasion fiscales?
Nous avons également demandé : « Dans quelle mesure trouvez-vous acceptable l’évasion fiscale ou la fraude fiscale, qui consiste à éviter illégalement de payer des impôts? » Une nette majorité, 8 Belges sur 10, rejette la fraude fiscale. Cette conviction est très prononcée chez les plus de 55 ans et les personnes issues d’une classe sociale élevée. 5% considèrent la fraude fiscale comme acceptable. Ici, on trouve plus de jeunes âgés de 21 et 34 ans, des travailleurs autonomes et des fonctionnaires. Il y a dix ans, nous aurions vu des chiffres différents « , dit Maus. « La tolérance à l’égard de la fraude fiscale diminue. De plus en plus de gens pensent que tout le monde doit payer sa juste part d’impôts, et ils accordent de plus en plus d’importance à la lutte contre la fraude fiscale. »
La dernière question de notre enquête était « Qu’est-ce qui contribue à la fraude fiscale ? ». 60% des Belges répondent « cupidité », suivi de « sanctions légères » (56%) et de « faible probabilité d’être pris » (55%). Viennent ensuite la pression fiscale élevée (51 %), la répartition inégale de la pression fiscale (46 %), la concurrence déloyale (40 %) et la nécessité économique ou financière (28 %). Ce n’est donc pas tant la charge fiscale ou l’iniquité du fisc qui sont à l’origine de la fraude fiscale, mais plutôt le besoin humain de vouloir toujours plus. L’homme politique indien Mahatma Gandhi (1869-1948) le disait déjà : « Il y a bien assez sur cette terre pour les besoins de tous, mais pas assez pour l’ambition de chacun. »
L’enquête sur la moralité fiscale des Belges a été réalisée en avril 2019 par le bureau de recherche Kantar pour le compte de la VUB auprès de 1011 Belges, contribuables âgés de 21 ans et plus.
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42 personnes = les 3,7 milliards les plus pauvres … ! C’est le rapport d’Oxfam 2018 à la veille du sommet de Davos …
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Dear all,
This is the time of year during which political leaders meet with the wealthiest in Davos.
Oxfam just issued its yearly global inequality report this morning. This year edition focuses on the share of wealth spilt between workers and owners of capital.
- 82% of all wealth created in the last year went to the top 1%, and nothing went to the bottom 50%.
- Last year saw the biggest increase in billionaires in history, one more every two days.
- This huge increase (nearly $770 billion) could have ended global extreme poverty seven times over.
- 9 out of 10 billionaires are men
You can find the latest Oxfam report here : https://www.oxfam.org/en/research/reward-work-not-wealth5 shocking facts about extreme global inequality and how to even it up
Oxfam Director, Ms. Byanyima, used those new finding to criticised U.S. President Donald Trump, who is attending the World Economic Forum, for creating “a cabinet of billionaires” and implementing tax legislation that she said rewarded the super-rich, not ordinary Americans.
I hope Oxfam new findings will also feed in to your work as well.
Have a nice weekend,
Aurore Chardonnet | EU Policy Advisor | Inequality and Taxation
Oxfam EU Advocacy Office | Challenging EU policies to make them work for people in poverty
Visit our web page www.oxfam.org/en/eu
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10 mesures pour contrer les inégalités croissantes en Grande-Bretagne – par Prem Sikka
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Avec T.Piketty, G.Zucman et E.Saez, le rapport 2018 sur les inégalités
du World Inequality :
http://wir2018.wid.world/files/download/wir2018-summary-french.pdf
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En Suisse aussi, les plus riches s’enrichissent …
https://www.swissinfo.ch/fre/top-300_en-suisse-aussi–les-plus-riches-s-enrichissent/43707800
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Une approche de la concentration des fortunes en Belgique, par la concentration des actionnaires du Bel 20 :
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Le rapport 2017 du Crédit suisse sur la richesse dans le monde :
Un commentaire d’ICIJ sur ce rapport :
Wealth inequality ‘crisis’ as richest 1 percent account for half the world’s wealth
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Le nombre croissant de millionnaires aux USA :
Le projet de loi Finances du gouvernement de Mr Macron va augmenter la pauvreté … (Alternatives Economiques)
Alexis Goursolas : « Le projet de loi de finances va alimenter la pauvreté »

Le 16 octobre, Emmanuel Macron a annoncé une concertation autour de sa stratégie de lutte contre la pauvreté. Tout en saluant la volonté du gouvernement de mettre en œuvre une approche préventive, par l’investissement social, en faveur des enfants et des familles, Alexis Goursolas, de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), dénonce les réductions budgétaires à venir qui vont aggraver les inégalités.
Le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS), très dynamique, peut-il être un outil efficace de lutte contre la pauvreté et l’exclusion, par sa capacité d’innovation et d’ancrage local ?
Le dynamisme de l’ESS a été essentiel pour faire reculer la pauvreté et l’exclusion et il l’est toujours. Mais on ne peut pas tout faire reposer sur ces seuls acteurs, comme c’est essentiellement le cas actuellement. On ne peut considérer que l’on va s’en sortir uniquement en s’appuyant sur leur dynamisme, même si beaucoup de réponses innovantes ont été apportées par les associations. Car cette lutte doit être l’affaire de tout le monde, et donc avant tout du gouvernement, ce qui appelle une politique publique forte, structurée et ambitieuse.
« Il ne faut pas s’en remettre uniquement au travail des associations, surtout lorsqu’on les fragilise par des mesures d’économie budgétaire »
On parle beaucoup d’un nécessaire changement d’échelle pour l’ESS. Il est capital, mais face aux enjeux sociaux – presque 9 millions de personnes pauvres, ne l’oublions pas –, il faut des réponses massives. Ce qui signifie faire un vrai choix sociétal, qui prenne le relais de l’ESS, et ne pas s’en remettre uniquement au travail des associations, surtout lorsqu’on les fragilise par des mesures d’économie budgétaire.
On parle aussi beaucoup d’innovations territoriales…
Elles apportent en effet des richesses, elles font bouger les lignes et inspirent les politiques de demain, mais on ne peut pas non plus en rester à une approche seulement territoriale et expérimentale. Par exemple, on ne peut pas considérer que le soutien – nécessaire – aux Territoires zéro chômeur de longue durée suffise à remplacer les près de 250 000 contrats aidés qui auront été supprimés entre 2016 et 2018.
« On ne peut pas non plus en rester à une approche seulement territoriale et expérimentale »
« Nous avions demandé dès 2014 un accord national interprofessionnel comme contrepartie au pacte de responsabilité »
Que pensez-vous de la stratégie de lutte contre la pauvreté annoncée le 16 octobre par le président de la République ?
L’entrée enfance et famille avec la volonté d’une approche préventive en termes d’investissement social est intéressante, car elle permet de lutter contre la reproduction des inégalités de génération en génération.
« Nous sommes mobilisés dès maintenant sur ce projet de loi de finance qui, pour nous, va alimenter la pauvreté »
Que pensez-vous des critiques parfois adressées au modèle associatif, qui devrait être remplacé par un modèle plus entrepreneurial ?
Aujourd’hui, ce sont les associations qui vont au contact des populations les plus pauvres et qui les accompagnent vers l’autonomie. Elles ont notamment un ancrage territorial et un principe de non-lucrativité plus que jamais nécessaires. Et s’il faut aussi de l’entrepreneuriat social, dont il est beaucoup question aujourd’hui, il ne se substituera pas à leur travail, ni ne pourra remplacer une politique nationale de lutte contre la pauvreté.
Les grosses fortunes françaises, leur croissance et concentration : une progression dix fois plus rapide que le PIB :
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Bernard Arnault redevient la première fortune de France |
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Bernard Arnault – ici le 16 juin 2017 –, président de LVMH, est la première fortune de France. BENOIT TESSIER / REUTERS
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Avec un patrimoine estimé à 46,9 milliards d’euros, M. Arnault et sa famille ont vu leur fortune bondir de près de moitié depuis un an, une performance qui leur permet de repasser devant Mme Bettencourt, héritière des cosmétiques L’Oréal, et ses proches (35,8 milliards d’euros),selon le classement annuel des 500 fortunes de Challenges. Sur la troisième marche figure une autre figure du luxe, Axel Dumas, à la tête d’Hermès, et la famille Hermès, avec 30,9 milliards d’euros. « Le nombre de milliardaires est hallucinant », avec 92 personnalités dans le classement, a jugé Eric Tréguier, journaliste au magazine Challenges et coauteur du classement, auprès de l’Agence France-Presse. Alors que le classement 2016 avait été marqué par une performance mitigée des très grandes fortunes, sur fond de morosité de la Bourse, elles ont cette fois bénéficié de l’élan des marchés financiers lors des derniers mois. M. Arnault est le symbole le plus probant de ce rattrapage, puisque son patrimoine a directement bénéficié d’un bond de plus de 50 % de l’action LVMH entre les mois de juin 2016 et 2017. Signe de l’accélération des grandes fortunes, le ticket d’entrée de ce classement, dans lequel figurent cette année une petite cinquantaine de nouveaux arrivants, a été quasi multiplié par dix depuis son lancement parChallenges en 1996, passant de 14 millions à 130 millions d’euros. Sur la même période, le montant total des 10 plus grandes fortunes françaises a été multiplié par 12, un chiffre que le magazine présente comme un élément du débat sur les inégalités puisque le produit intérieur brut (PIB) du pays n’a pas même doublé entre-temps. Le haut du classement deChallenges confirme par ailleurs l’ordre du palmarès international établi en mai par Forbes, qui mettait M. Arnault et Mme Bettencourt respectivement en 11e et 14e position. « Le classement Forbes ne prend en compte que des individus », alors que celui de Challenges lie les personnalités à leurs familles, a nuancé M. Tréguier. « Une famille de 200 personnes qui agit de concert, c’est une entité », a-t-il précisé, évoquant de récents exemples de gouvernance chez Michelin et Hermès. |
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Une étude de G. Zucman, mais ne faudrait-il pas parler de la concentration des richesses … ? :
http://blogs.alternatives-economiques.fr/anota/2017/05/29/evasion-fiscale-et-inegalites-de-richesse
http://gabriel-zucman.eu/files/AJZ2017.pdf
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5 chiffres sur les inégalités en France :
https://www.alternatives-economiques.fr//cinq-chiffres-a-retenir-letat-inegalites-france/00079187
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Une série de documents d’ATD Quart Monde sur la pauvreté :
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En Europe avant et après la récession, les caractéristiques de l’emploi et les inégalités de revenus, un rapport d’Eurofound (mars 2017) :
https://www.eurofound.europa.eu/sites/default/files/ef_publication/field_ef_document/ef1663en.pdf
Le rapport identifie le chômage et la baisse des revenus du travail comme les principales raisons qui accroissent les inégalités. Les revenus perçus par les familles et l’impact des politiques sociales sont également examinés dans leur rôle d’atténuation des accroissements d’inégalités.
Le dernier rapport d’Oxfam (disponible en Français sur le site d’Oxfam) sur la concentration des richesses : 8 personnes aussi riches que 50 % des habitants de la planète … !
Lots of great pieces on today’s Oxfam report – a couple here to share
BBC: http://www.bbc.co.uk/news/business-38613488
Times of India: http://tinyurl.com/jk36yoe
Euronews: http://tinyurl.com/glemfcj
Links to some personal stories of inequality fighters to share
Jane – working tirelessly to fight inequality in Kenya: http://tinyurl.com/h77bqjw
Shamima and Massimo – fighting for workers rights: http://tinyurl.com/zbnl3ay
Haoa, Ipaishe and Hamide fighting for people and planet: http://tinyurl.com/hghqjuq
Get some great film and photos at your events and share
Don’t forget to get some great posed photos – with people looking active! – at your event, and also some short films of your activists sending a message about the changes they want to see. Share them on social media using the hashtag #fightinequality and email to mobilise@fightinequality.org
Looking forward to events in Nepal, Kenya, Philippines, Jordan, South Africa and many more this week. And well done to everyone for your work so far! In solidarity – Emma
Last year you may remember our finding that 62 people had the same combined wealth as that of the poorest half of the planet. This year’s report uses new and better data on the distribution of global wealth, particularly in India and China, which indicates that the poorest half of the global population have less wealth than had been previously thought. We now find that it takes just 8 billionaires (all of whom are men) to have the same wealth as half the world – or 3.6 billion people.
To explain the long-term trend of increasing wealth inequality the report looks at corporate behaviour around wages, supply chains and taxes; and then explores how increasing shareholder power drives this behaviour, and closeness to political power facilitates it. It also considers the role that the concentration of individual wealth plays in driving a vicious circle of ever greater wealth inequality. In asking why governments are not acting to resist the pull of the economic elites on policy-making, the report highlights the « flawed foundations » observed in much of mainstream economic policy making.As wealth concentrates in the hands of the very richest, the rest of society – especially the poorest – suffers. This is increasingly recognised by economists and governments, and felt by many citizens, and yet the challenge is to build a positive alternative, and not one that increases divisions.
Our report outlines the broad strokes of a different economic model – the « human economy » – which builds on many existing ideas including ecological and feminist economics. Our recommendations include policies which push for greater levels of redistribution, but also that would see governments working together to tackle global problems such as the race to the bottom on corporate taxation. It also calls for action to influence corporate behaviour, such as government support for alternative business models that prioritise social impact.
The report forms part of Oxfam’s ongoing Even it Up campaign, and we are encouraging people around the world to join our call for an economy that works for everyone, not just the few at www.evenitup.org. We will also be using Davos to challenge business leaders and others to do their part in reforming our economies.
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Vu la faible croissance, selon le Bureau international du travail, il faut s’attendre en 2017 à une croissance du chômage de 3,4 millions de personnes
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Les plus riches de la planète ont gagné 237 milliards de dollars en 2016 (Bloomberg 28/12/16)
Warren Buffett et Bill Gates sont ceux qui ont gagné le plus …
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En dépit de la reprise, l’OCDE constate des inégalités très hautes et qui ont été en croissance ces dernières années :
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Un rapport de la Banque mondiale : la pauvreté extrême diminue, les inégalités augmentent … quant termes choisis, cela est dit … !
https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/25078
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La richesse mondiale ralentit – les meilleures années sont passées … !?
https://www.allianz.com/en/economic_research/publications/specials_fmo/agwr16e.html/
le rapport d’Allianz 2016 :
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Plus pauvres que leurs parents ! -le rapport Mc Kinsey de juillet 2016 :
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Le rapport Cap Gemini (2014) – les riches plus riches et les Suisses les plus fortunés au monde … !
http://www.tdg.ch/economie/riches-toujours-riches-suisse/story/18420335
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Cap sur la justice fiscale: http://www.oxfamsol.be/fr/cap-sur-la-justice-fiscale
Les inégalités économiques ont atteint des niveaux insoutenables. Le 1% le plus riche de la population possède plus de la moitié des richesses mondiales alors que plus de 700 millions de personnes vivent toujours sous le seuil de pauvreté. Le système fiscal et injuste et défaillant et illustre comment des règles peuvent être façonnées au bénéfice d’une minorité. Chaque année, les pays en développement perdent 156 milliards d’euros en recettes fiscales à cause des paradis fiscaux. Autant d’argent qui pourrait être investi dans la santé ou l’éducation. Toutefois, cette injustice n’est pas une fatalité. Des choix politiques et économiques courageux peuvent inverser la tendance pour parvenir à une réelle justice fiscale qui permettrait de réduire les inégalités
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Le rapport du Boston Consulting Group sur les millionnaires en 2015
Près de la moitié de la richesse mondiale aux mains des millionnaires. Ils ne représentent que 1 % de la population sur le globe mais se partagent près de la moitié de la richesse privée mondiale, selon le rapport annuel du cabinet financier Boston Consulting Group (BCG). Au total, 18,5 millions de foyers fortunés détiennent 47 % de la richesse accumulée sur le globe en revenus, dépôts bancaires ou titres boursiers, détaille ce rapport publié mardi. A eux seuls, ils pèsent ainsi quelque 78 800 milliards de dollars, soit un peu plus que le produit intérieur brut (PIB) mondial. Les Etats-Unis abritent de loin le plus gros bataillon de foyers millionnaires (8 millions) suivis par la Chine (2 millions) mais c’est au Liechtenstein et en Suisse qu’ils sont, en proportion, les plus présents. La France, elle, en compte 445 000, selon le cabinet de conseil. L’extrême concentration des richesses est particulièrement marquée en Amérique du Nord où les 60 400 milliards de dollars cumulés de fortunes privées sont détenus à 63 % par les millionnaires. Cette proportion – la plus forte sur le globe – devrait même atteindre 69 % en 2020, selon le Boston Consulting Group.
Source : Boston Consulting Group
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Y a-t-il déjà eu des périodes dans l’histoire où si peu de gens contrôlaient autant de richesses ?
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Les histrions de Davos – par Robert Falony
20 janvier: les sommités, experts et célébrités en tous genres sont réunies comme chaque année dans la station suisse de Davos, pour cogiter sur l’état de la planète et plus particulièrement de l’économie mondiale. Cela tombe bien: la croissance est anémique, les Bourses dévissent comme des alpinistes malchanceux, la Chine va mal, dragon tombé de son piédestal, la chute des prix pétroliers désole les producteurs, la déflation généralisée rôde, les injections massives de fric par les banquiers centraux ne dynamisent plus l’économie, non plus que les taux d’intérêt à zéro…
Comme il faut bien proposer une perspective, c’est celle d’une « quatrième révolution industrielle ». Mais tous les miracles de la technologie n’y font rien : la machine est cassée.
Quel audacieux prêt à se faire siffler par la salle va proclamer que le crise ouverte en 2008 ne fait en réalité que commencer? Que les princes qui nous gouvernent n’en ont tiré aucune leçon ? Que la multiplication des scandales de toute espèce dévoile une économie mafieuse?
Qu’il faut réhabiliter l’économie dirigée pour ne pas foncer dans le mur? Qu’il faudra bien déposséder cette étroite minorité de possédants à la barre d’un bateau ivre, ou couler avec eux?
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Pour la directrice générale d’Oxfam International : « après 30 ans de déréglementation financière, de privatisations et d’opacité financière, …il est temps de s’attaquer aux inégalités et pour cela de combattre les paradis fiscaux » (L’Echo 23 janvier 2016)
1% > 99% de la planète ... depuis 2015
et 62 super-riches = 1/2 de la population
Vive Davos … la valeur des portes-feuilles a augmenté … !
http://www.oxfamsol.be/sites/default/files/rapport_une_economie_au_-_paradis_fiscaux_-_180116.pdf
http://www.cnbcafrica.com/news/special-report/2016/01/18/richest-62-people-own-same-as-half-worlds-population-oxfam-(1)/utm_source=CNBC+Daily+Newsletter&utm_campaign=cf891c64cf-RSS_EMAIL_CAMPAIGN_Daily&utm_medium=email&utm_term=0_37ea1a8e5e-cf891c64cf-216196325
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le rapport de l’OIT : un chômage croissant au niveau mondial en 2016 et 2017 :
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la recension du livre d’Atkinson sur les inégalités, traduit en français par C.Chavagneux
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Quelques questions à propos du rapport d’Oxfam : Si l’on doit féliciter les auteurs pour leur bibliographie très sérieuse et bien documentée, ainsi que sur le constat des inégalités bien chiffrées, on peut peut-être émettre aussi quelques remarques :
p.4 – ce que Mr Soros appelle le fondamentalisme de marché ? pourquoi faire appel à ce spéculateur des marchés financiers qu’est Mr Soros (cfr £ contre €) pour définir ce qu’on appelle généralement à gauche le néolibéralisme ? a-t-on peur d’utiliser le mot « libéralisme » ? ? ? que craint-on ? Le rôle de l’Etat dans la redistribution et des protections sociales n’est pas évoqué clairement … pourquoi ?
p.20 – ceux qui ont bloqué les initiatives contre les paradis fiscaux de l’OCDE (rapport 1998) … on ne les nomme pas, on suggère …; en fait, il s’agit ouvertement des USA avec Georges Bush et son secrétaire d’Etat au Trésor P.O’Neil (2001) suivi tout aussi publiquement de paradis fiscaux avec R.Sanders pour les Barbades (Ottawa 13 octobre 2003)
p.21 – industries extractives – aucune allusion à d’autres minerais très convoités comme les diamants (Angola, RDC …) par toute une industrie (Anvers, Suisse, DubaÏ, Inde…), ni à l’or (Colombie)
p.25 – le lobbying mériterait à lui seul tout un chapitre, aucune allusion au lobbying de Bruxelles qui peu souffrir la comparaison avec celui de Washington ! (voir Coerporate Europe Observatory)
p.28 – le détour par Bruxelles serait utile … en bien ou en mal en matière de concurrence ou monopole ou aide d’Etat, surtout en ce qui concerne ABInbev ; pourquoi ne pas ou plus parler de SAB Miller comme un grand fraudeur …?
p. 35 aucune résolution pour demander une « taxation unitaire » pourtant logique si on demande à connaître par la CBCR le lieu des activités réelles. La TU reste le but logique et juste d’une autre taxation …