Exigez le pCBCR au niveau européen ! – Les promesses non tenues de la présidence allemande – Le bilan négatif de la présidence allemande au Conseil européen (Sven Giegold) – Le financement du Green Deal assuré au niveau européen – Les accords de Paris menacés par la lobbycratie – Les pressions des lobbys de l’énergie en Grande-Bretagne – – Cop 22 : la sécheresse à Madagascar et le déni climatique de Trump – le sommet de Marrakech, un appel à une dynamique irréversible -Trump et Hollande … – appel à manifester – L’accord signé à Paris, qu’en penser ? – le texte de l’accord – Les vices cachés de la Cop21

Exigez de la présidence allemande un pCBCR européen ce vendredi 27 novembre 2020 – twittez – voici pourquoi :

https://drive.google.com/drive/folders/1HgjCQWxiR4cu2_r9G4UHH2tgQWtFCt9Q

et comment : 

What can you do:
  1. Join the Twitter action! Tweet on Monday 23 November and every day next week. (see template tweets in the toolkit)
  2. Spread the word – ask your members, supporters, colleagues and others to join. (You can find a template message and a pre-composed tweet link in the toolkit)

Why we need to act now!
We currently have a qualified majority of Member States in support of adopting a position on public CBCR in the EU Council, but we will likely lose this majority for six months from January  (see more detail in my last email below and the visual overview attached). This means we have one month left with the majority and our moment of opportunity is next week! An EU presidency must act in the interest of the EU as a whole and shouldn’t block a file based on their national politics. But the German Presidency of the EU has refused to put the file on the Council agenda, in spite of many requests and significant pressure to do so. There is one more meeting of the Council body that deals with public CBCR before we lose the majority; There will be a Competitiveness Council meeting next Friday the 27 of November.
Germany has already released an agenda and left public CBCR off again, but we know they are feeling the pressure. Today, the German Justice Minister received a delivery of 226,000 petition signatures from Campact and Netzwerk Steuergerechtigkeit. Please join us and increase the pressure by tweeting the German Presidency throughout next week and telling them to table public CBCR next Friday! 
You can find a simple toolkit with template tweets that can be adapted and translated, as well as the targets, multimedia to go in the tweets and a template message to encourage others to join the twitter action

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Au début de la présidence allemande du Conseil de l’UE, elle s’est engagée à mettre en place un programme de «fiscalité équitable» . Mais alors que nous entrons dans la dernière étape de son mandat de six mois, le temps presse pour tenir cette promesse.

Au lieu de cela, sans changement majeur d’approche, l’héritage de Berlin sera un catalogue de réunions annulées et passagères.

Après des années de blocage au sein du Conseil, il y a finalement une faible majorité en faveur d’une proposition visant à introduire un «reporting pays par pays» public (pCBCR) des plus grandes entreprises européennes.

Le PCBCR signifierait que nous saurions où les sociétés inscrivent leurs bénéfices et combien d’impôts elles paient dessus. C’est un précurseur essentiel à une fiscalité des entreprises plus efficace et, très franchement, une évidence.

Le soutien majoritaire du conseil donne au gouvernement allemand une occasion unique de lutter contre le secret fiscal des entreprises et, en septembre, le ministre des Finances de centre-gauche, Olaf Scholz, a déclaré: « Nous soutiendrons tout débat et tout processus décisionnel [sur le pCBCR] ».

Mais une importante réunion du groupe de travail du conseil prévue pour octobre et qui aurait pu discuter du pCBCR a été annulée sans explication.

Le PCBCR est soumis à une lutte interne inconvenante au sein du gouvernement de coalition allemand avec le ministre de l’Économie de centre-droit Peter Altmaier non seulement bloquant le soutien allemand à la proposition, mais refusant également apparemment de l’autoriser à l’ordre du jour du Conseil afin que d’autres États membres puissent montrer leur soutien.

Altmaier semble agir conformément aux lobbies industriels qui ont ridiculement qualifié cette simple proposition de transparence fiscale de «dommageable», «indescriptible» et «d’attaque contre l’économie allemande».

Jeudi (19 novembre), le Conseil de la compétitivité se réunira et pourrait approuver la proposition du pCBCR. Mais jusqu’à présent, la présidence allemande a ignoré le public et les alliés favorables des États membres et a refusé de le soumettre au vote.

Taxe sur les transactions financières

Un schéma étonnamment similaire est observé sur une autre question fiscale, celle d’une proposition de taxe sur les transactions financières (TTF).

« Nous nous sommes également engagés à introduire une taxe sur les transactions financières au niveau européen » a déclaré le gouvernement allemand dans son programme de présidence de l’UE .

Ce petit prélèvement sur les transactions financières, également appelé «taxe Robin Hood», serait une politique publique gagnant-gagnant. Il lève des fonds indispensables pour les deniers publics et pourrait agir comme un frein à la spéculation financière la plus extrême.

Un groupe de 10 États membres, dont l’Allemagne, a eu de longues discussions pour mettre en œuvre une telle taxe entre eux, et c’est à l’ordre du jour des négociations budgétaires en cours de l’UE.

Mais récemment, la présidence allemande a annulé deux réunions cruciales du Conseil qui auraient pu être utilisées pour signaler que cet ordre du jour avançait.

Comme l’ écrivaient récemment les députés , le gouvernement allemand (aux côtés de la France) doit «se montrer à la hauteur» et remettre une TTF ambitieuse à l’ordre du jour du Conseil.

La conclusion de l’accord sur la TTF avant la fin de sa présidence est un autre test décisif pour les ministres allemands.

Imposer les géants des entreprises

L’élaboration de la politique fiscale au niveau de l’UE est complexe et les dirigeants européens attendent souvent qu’un accord soit trouvé au niveau mondial via l’OCDE, avant de chercher à mettre en œuvre des mesures fiscales dans toute l’UE.

En 2018, l’Allemagne et une poignée d’autres États membres ont bloqué la proposition de la Commission européenne d’une taxe européenne sur les géants de la technologie tels que Facebook et Google. Le ministre allemand des Finances de centre-gauche, Olaf Scholz, a préféré un accord de l’OCDE.

Mais depuis lors, les négociations de l’OCDE n’ont pas fait de progrès substantiels sur une taxe numérique et les États-Unis utilisent toutes les tactiques disponibles pour retarder les progrès. La Commission a maintenant annoncé qu’elle ressusciterait l’idée d’une taxe numérique européenne en 2021.

Scholz risque de mettre tous ses œufs dans le panier fiscal numérique de l’OCDE. La présidence allemande doit signaler qu’elle veillera à une action urgente pour instaurer une taxe européenne si les négociations de l’OCDE échouent.

De plus, il n’y a pas que les grandes technologies dont la facture fiscale peut être étrangement faible , et l’OCDE a également discuté de normes mondiales minimales d’imposition des sociétés qui seraient sans doute plus efficaces qu’une taxe spéciale ciblant uniquement les entreprises numériques.

Mais encore une fois, les progrès ont été lents.

Le Parlement européen a manifesté un soutien ferme aux propositions similaires de l’UE visant à garantir que les grandes entreprises paient leurs impôts là où elles réalisent leurs bénéfices, afin de réduire considérablement le transfert de bénéfices et l’évasion fiscale.

Malheureusement, la présidence allemande n’a pas réussi à faire progresser ces dossiers.

Le temps presse…

La présidence allemande de l’UE a déjà gaspillé plusieurs opportunités de mettre en œuvre une réforme fiscale progressive.

À une époque de pression énorme sur les budgets publics, il s’agit d’une abdication massive du devoir. Apparemment, l’empereur n’a pas de vêtements. Il n’est pas trop tard pour changer d’approche, mais une action rapide sera nécessaire.

Pendant ce temps, le ministre des Finances du SPD, Olaf Scholz, est laissé les mains vides – sûrement pas la meilleure rampe de lancement pour sa campagne pour devenir chancelier aux élections fédérales de 2021.

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR

Vicky Cann est chercheuse et militante au Corporate Europe Observatory.

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Bilan de la présidence allemande du Conseil: le négatif l’emporte sur le positif (blog S.Giegold)

Chers amis, Cher intéressé,

La présidence tournante semestrielle du Conseil des ministres est l’occasion pour les États membres d’influencer la politique européenne pour les années à venir. Ce n’est que tous les 14 ans environ que chaque gouvernement national a la possibilité de façonner si directement le sort de l’UE. Malheureusement, notre bilan après quatre mois de présidence allemande donne à réfléchir. La Grande Coalition a fait des progrès en tant que présidence dans certains domaines – par exemple, dans la reprise de la crise post-corona – mais elle ralentit souvent le rythme ou propose des compromis complètement inadéquats. Nous, les Verts allemands au Parlement européen, avons produit un bref aperçu: de la reprise Corona et de l’environnement aux affaires sociales, aux finances et à la politique étrangère(en allemand). À cette fin, Rasmus Andresen, Michael Bloss, Reinhard Bütikofer, Anna Cavazzini, Anna Deparnay-Grunenberg, Daniel Freund, Alexandra Geese, Martin Häusling, Pierrette Herzberger-Fofana, Sergey Lagodinsky, Katrin Langensiepen, Erik Marquardt, Hannah Neumßann, Niklas Niena Jutta Paulus, Terry Reintke, Viola von Cramon et moi avons chacun évalué nos domaines d’expertise. Parmi les nombreux sujets passionnants, je pense que trois processus législatifs majeurs se démarquent qui façonneront l’Europe dans les années et décennies à venir.

1. Le gouvernement allemand joue pour gagner du temps avec la loi européenne sur le climat en retard – bien qu’il soit déjà parvenu à un compromis sur de nombreux points au Conseil en octobre, la présidence allemande du Conseil reporte l’accord décisif sur un nouvel objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030 jusqu’en décembre. Cela signifie que la première loi européenne sur le climat ne sera probablement pas adoptée cette année. Nous, les Verts, appelons donc à un sommet spécial du Conseil européen sur le climat avant décembre.

2. La réforme de la politique agricole communea été négocié par la ministre allemande de l’Agriculture, Julia Klöckner, presque comme si le changement climatique n’existait pas. Si les ministres de l’agriculture réussissent, environ les deux tiers de l’argent agricole continueront d’être distribués aux agriculteurs européens sous forme de paiements directs sans conditions environnementales significatives. Néanmoins, la ministre de l’Agriculture Klöckner se présente publiquement comme un défenseur d’ambitions environnementales contraignantes dans les négociations de la PAC. Ce jeu de cache-cache rend un dialogue politique compliqué, voire impossible. Nous, les Verts, demandons à la Commission de retirer la proposition actuelle et d’en présenter une nouvelle qui ne va pas à l’encontre du pacte vert européen. Bien que le président de la Commission von der Leyen y soit fermement opposé,

3. Le gouvernement fédéral a proposé des réductions substantielles du budget de l’ UE, en particulier dans des domaines d’avenir tels que la recherche et la santé. En fin de compte, c’est grâce à la force du Parlement européen et à son unanimité qu’il a été possible d’augmenter les dépenses pour de nombreux programmes importants – Santé, Erasmus, Horizon, Droits de l’homme. Nos efforts pour introduire de nouvelles ressources propres ont également porté leurs fruits: entre autres, il y aura une taxe sur les plastiques, une taxe d’ajustement à la frontière CO2 et une taxe numérique. Grâce à la position de négociation forte du parlement, nous avons également pu réaliser que 30% des dépenses sont réservées à la protection du climat et à partir de 2026 10% à la préservation de la biodiversité. Compte tenu du refus initial des États membres d’accepter des quotas pour le climat et l’environnement, c’est un grand succès. Et surtout pour la société civile, qui n’a pas lâché prise.https://sven-giegold.de/en/agreement-eu-budget-green-deal-financing/

Nous reconnaissons que l’Allemagne n’a pas repris la présidence du Conseil dans une période facile. Nous sommes toujours au milieu de la crise sanitaire de Corona et les pires conséquences économiques sont probablement encore à venir. Mais surtout en ces temps difficiles, l’Europe aurait eu besoin d’un gouvernement allemand ambitieux à la tête du Conseil. Il est encore temps jusqu’à la fin de l’année pour faire avancer de nombreuses lois et projets importants. Cette opportunité doit être saisie. Nous appelons donc le gouvernement allemand à lutter pour une Europe juste, sociale, unie et durable.

Avec des salutations européennes vertes,

Sven Giegold

Lien vers notre inventaire (en allemand): https://sven-giegold.de/deutsche-eu-ratspraesidentschaft-gruene-zwischenbilanz/

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Accord sur le budget de l’UE: le financement du pacte vert européen est garanti (blog S.Giegold 11/11/20)

Chers amis et tous ceux qui sont intéressés,

Cette semaine, les négociateurs du Parlement européen, de la Commission européenne et du Conseil des ministres se sont mis d’accord sur le budget de l’UE pour les sept prochaines années. Le cadre financier dit pluriannuel (CFP) définit les orientations pour l’avenir de l’Union. Il est également lié à un accord sur le programme de relèvement de l’UE après la pandémie, appelé «Next Generation EU» (NGEU). Le Parlement a négocié dur pour renforcer le budget et l’orienter vers l’avenir, tout en renforçant la capacité d’action européenne commune.

Le nouveau budget s’élève à 1074 milliards d’euros pour sept ans – c’est beaucoup d’argent, mais c’est à peine plus de 1% de la production économique européenne. En outre, l’équipe de négociation du Parlement a réussi à obtenir 16 milliards d’euros supplémentaires pour les programmes européens, notamment dans les domaines Erasmus, les échanges de jeunes, la recherche et la santé. Le Parlement européen exigeait à l’origine beaucoup plus. Malheureusement, les droits du Parlement dans les traités européens sont limités dans la procédure budgétaire. Bien que le Parlement doive approuver le budget à la majorité absolue, chaque État membre dispose également de son propre veto. Ainsi, l’élargissement du cadre budgétaire est déjà un succès, ce qui n’a pas été réalisé il y a sept ans. En outre, NGEU fournit 750 milliards d’euros pour des investissements importants, Dont 360 milliards sont fournis sous forme de prêts. Les programmes corona sont financés pour la première fois par une levée de dette commune à grande échelle («corona bonds»), refinancée par des taxes communes au niveau européen. C’est un grand pas en avant, car les démocrates-chrétiens et les libéraux de nombreux pays de l’UE ont résisté aux obligations et aux impôts communs pendant des années. Un total de plus de 1 800 milliards d’euros est donc disponible jusqu’en 2027. Cela signifie que l’Europe est effectivement devenue plus forte dans la crise, alors qu’avant la pandémie, plusieurs États membres voulaient réduire les dépenses de l’UE. Ils ont clairement échoué à cela. Pour nous, les Verts, il était essentiel de veiller à ce que le plus d’argent possible soit consacré à des projets d’avenir et à la mise en œuvre du Green Deal européen. Ici, je voudrais esquisser les innovations les plus importantes. Les programmes corona sont financés pour la première fois par une levée de dette commune à grande échelle («corona bonds»), refinancée par des taxes communes au niveau européen. C’est un grand pas en avant, car les démocrates-chrétiens et les libéraux de nombreux pays de l’UE ont résisté aux obligations et aux impôts communs pendant des années. Un total de plus de 1 800 milliards d’euros est donc disponible jusqu’en 2027. Cela signifie que l’Europe est effectivement devenue plus forte dans la crise, alors qu’avant la pandémie, plusieurs États membres voulaient réduire les dépenses de l’UE. Ils ont clairement échoué à cela. Pour nous, les Verts, il était essentiel de veiller à ce que le plus d’argent possible soit consacré à des projets d’avenir et à la mise en œuvre du Green Deal européen. Ici, je voudrais esquisser les innovations les plus importantes. Les programmes corona sont financés pour la première fois par une levée de dette commune à grande échelle («corona bonds»), refinancée par des taxes communes au niveau européen. C’est un grand pas en avant, car les démocrates-chrétiens et les libéraux de nombreux pays de l’UE ont résisté aux obligations et aux impôts communs pendant des années. Un total de plus de 1 800 milliards d’euros est donc disponible jusqu’en 2027. Cela signifie que l’Europe est effectivement devenue plus forte dans la crise, alors qu’avant la pandémie, plusieurs États membres voulaient réduire les dépenses de l’UE. Ils ont clairement échoué à cela. Pour nous, les Verts, il était essentiel de veiller à ce que le plus d’argent possible soit consacré à des projets d’avenir et à la mise en œuvre du pacte vert européen. Ici, je voudrais esquisser les innovations les plus importantes. refinancé par des taxes communes au niveau européen. C’est un grand pas en avant, car les démocrates-chrétiens et les libéraux de nombreux pays de l’UE ont résisté aux obligations et aux impôts communs pendant des années. Un total de plus de 1 800 milliards d’euros est donc disponible jusqu’en 2027. Cela signifie que l’Europe est effectivement devenue plus forte dans la crise, alors qu’avant la pandémie, plusieurs États membres voulaient réduire les dépenses de l’UE. Ils ont clairement échoué à cela. Pour nous, les Verts, il était essentiel de veiller à ce que le plus d’argent possible soit consacré à des projets d’avenir et à la mise en œuvre du Green Deal européen. Ici, je voudrais esquisser les innovations les plus importantes. refinancé par des taxes communes au niveau européen. C’est un grand pas en avant, car les démocrates-chrétiens et les libéraux de nombreux pays de l’UE ont résisté aux obligations et aux impôts communs pendant des années. Un total de plus de 1 800 milliards d’euros est donc disponible jusqu’en 2027. Cela signifie que l’Europe est effectivement devenue plus forte dans la crise, alors qu’avant la pandémie, plusieurs États membres voulaient réduire les dépenses de l’UE. Ils ont clairement échoué à cela. Pour nous, les Verts, il était essentiel de veiller à ce que le plus d’argent possible soit consacré à des projets d’avenir et à la mise en œuvre du Green Deal européen. Ici, je voudrais esquisser les innovations les plus importantes. Un total de plus de 1 800 milliards d’euros est donc disponible jusqu’en 2027. Cela signifie que l’Europe est effectivement devenue plus forte dans la crise, alors qu’avant la pandémie, plusieurs États membres voulaient réduire les dépenses de l’UE. Ils ont clairement échoué à cela. Pour nous, les Verts, il était essentiel de veiller à ce que le plus d’argent possible soit consacré à des projets d’avenir et à la mise en œuvre du Green Deal européen. Ici, je voudrais esquisser les innovations les plus importantes. Un total de plus de 1 800 milliards d’euros est donc disponible jusqu’en 2027. Cela signifie que l’Europe est effectivement devenue plus forte dans la crise, alors qu’avant la pandémie, plusieurs États membres voulaient réduire les dépenses de l’UE. Ils ont clairement échoué à cela. Pour nous, les Verts, il était essentiel de veiller à ce que le plus d’argent possible soit consacré à des projets d’avenir et à la mise en œuvre du Green Deal européen. Ici, je voudrais esquisser les innovations les plus importantes. il est essentiel de veiller à ce que le plus d’argent possible soit consacré à des projets orientés vers l’avenir et à la mise en œuvre du Green Deal européen. Ici, je voudrais esquisser les innovations les plus importantes. il est essentiel de garantir que le plus d’argent possible sera consacré à des projets orientés vers l’avenir et à la mise en œuvre du Green Deal européen. Ici, je voudrais esquisser les innovations les plus importantes.

Nous, les Verts, au Parlement européen, sommes particulièrement fiers des objectifs contraignants en matière d’environnement et de protection du climat dans le nouveau budget européen. Au moins 30% de tous les fonds de l’UE iront désormais aux mesures de protection du climat. Cela fait du budget de l’UE un budget d’investissement pour le Green Deal européen! C’est le cœur vert de ce budget. Et nous avons pu convaincre le Conseil de fixer enfin des objectifs plus stricts pour la conservation de la biodiversité: à partir de 2024, 7,5% et à partir de 2026, au moins 10% de tous les fonds européens doivent être utilisés à cette fin. C’est un grand succès dans les négociations, car le Conseil n’avait initialement prévu aucun objectif de dépenses distinct pour la biodiversité. Nous avons réussi à faire de l’investissement vert la règle, pas l’exception! Cependant, maintenant, ce sont les petits caractères qui comptent. Nous insisterons sur le fait que l’argent ne se retrouvera pas dans des investissements bloqués comme les infrastructures de gaz fossile. Ici aussi, un bon départ a été pris.

Cependant, ces succès ne changent pas le fait que la politique agricole européenne est loin derrière les mesures nécessaires en matière d’environnement et de bien-être animal. Les dépenses de production agricole en Europe restent le poste de coût le plus important du budget. La présidence allemande du Conseil n’a manifestement pas réussi à mettre l’UE sur la bonne voie pour l’avenir – et malheureusement le Parlement européen aussi. Néanmoins: il y a seulement trois ans, les dépenses obligatoires pour la protection du climat et la conservation de la biodiversité étaient hors de question. Le fait que la protection de l’environnement soit désormais un élément central du budget de l’UE est un grand succès. D’ici 2027, au moins 322 milliards d’euros seront consacrés à la lutte contre la crise climatique.

De plus, cet accord signifie plus d’Europe, car nous aurons enfin des taxes communes au niveau de l’UE, qui iront directement dans le budget européen. Cela a longtemps été au cœur des préoccupations du Parlement et de tous ceux qui souhaitent voir une Union européenne forte. Les taxes communes renforceront durablement l’Europe. À partir de l’année prochaine, par exemple, les recettes d’une nouvelle taxe européenne sur le plastique iront directement dans le budget européen. À partir de 2024, les revenus provenant de la tarification du CO2 à la fois dans l’UE et sur les importations seront ajoutés, ainsi que les revenus de la prochaine taxe numérique. Les chefs d’État ou de gouvernement européens se sont longtemps opposés aux impôts au niveau européen et nous avons maintenant l’engagement d’au moins quatre – c’est un pas de géant. Le nouveau budget de l’UE marque le début d’une véritable réforme fiscale écologique au niveau européen! L’introduction d’une taxe sur les transactions financières est prévue pour 2026 mais n’est pas encore contraignante; Je continuerai à me battre pour cela.

Un troisième point clé des négociations entre le Parlement, la Commission et le Conseil a été l’État de droit. Dès le début, le Parlement européen a subordonné son approbation du programme de redressement Corona et du cadre financier pluriannuel à un mécanisme d’état de droit fonctionnel afin de mieux protéger les droits et valeurs fondamentaux de l’Europe. La percée a eu lieu le 5 novembre: désormais, les violations de l’état de droit peuvent être sanctionnées par une réduction des fonds européens. Le Parlement européen a pu améliorer la faible proposition de la présidence allemande du Conseil. Mais le mécanisme de l’état de droit ne sera, espérons-le, que le début d’une protection accrue des valeurs européennes fondamentales.

Comment ce mécanisme est-il structuré? Jusqu’à présent, les sanctions contre un Etat membre devaient être décidées à l’unanimité (à l’exception de l’Etat concerné) au sein du Conseil et étaient donc de facto impossibles. Selon les nouvelles règles, «seule» une majorité qualifiée d’États membres devra être d’accord. J’écris «uniquement» entre guillemets parce que c’est encore un obstacle important, car une majorité qualifiée nécessite l’accord d’au moins 15 des 27 États membres qui, ensemble, représentent au moins 65% de la population de l’UE. Ceci est difficile à réaliser compte tenu de nombreux Etats membres qui présentent de graves déficits en matière de démocratie, d’état de droit et de droits fondamentaux. Le nouveau mécanisme d’état de droit ressemblera à ceci: si la Commission découvre que l’état de droit est menacé dans un État membre et que cela pourrait conduire ou a déjà conduit à une utilisation abusive des fonds de l’UE, il proposera des sanctions au Conseil des ministres. Les Etats membres doivent voter à ce sujet dans un délai d’un mois. Cette période peut être étendue à un maximum de trois mois si l’État concerné demande plus de temps. Le Conseil doit alors prendre une décision. Ce mécanisme n’est pas aussi strict que nous l’avions espéré, mais il assure une bien meilleure protection des droits fondamentaux en Europe qu’auparavant. Et il y a un signal clair: si vous voulez de l’argent, vous devez respecter les règles. Après tout, l’existence du mécanisme à elle seule est une victoire, comme le montrent actuellement les menaces de veto de la Hongrie et de la Pologne. mais il offre une bien meilleure protection des droits fondamentaux en Europe qu’auparavant. Et il y a un signal clair: si vous voulez de l’argent, vous devez respecter les règles. Après tout, l’existence du mécanisme à lui seul est une victoire, comme le montrent actuellement les menaces de veto de la Hongrie et de la Pologne. mais il offre une bien meilleure protection des droits fondamentaux en Europe qu’auparavant. Et il y a un signal clair: si vous voulez de l’argent, vous devez respecter les règles. Après tout, l’existence du mécanisme à lui seul est une victoire, comme le montrent actuellement les menaces de veto de la Hongrie et de la Pologne.

Outre l’état de droit, nous avons pu pour la première fois ancrer l’égalité des genres dans le budget de l’UE. Dans le cadre des programmes de crise corona, il y aura des premiers pas vers une budgétisation sexospécifique contraignante.

Grâce à nos efforts, le budget de l’UE est non seulement devenu plus fort au niveau européen, mais aussi et surtout plus vert. Nous attendons une forte majorité en plénière du Parlement européen de tous les groupes politiques pro-européens. Le renforcement de l’Europe à la suite de la crise Corona ne doit pas être un développement temporaire mais un objectif à long terme. Nous, les Verts, continuerons de lutter pour un budget européen fort orienté vers des investissements d’avenir afin de renforcer la capacité de l’Europe à agir sur le long terme.

Avec mes salutations européennes ravies,

Sven Giegold

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Le forcing des multinationales de l’énergie à la conférences de l’ONU sur le climat (20/6/19)

Data given to AFP shows how trade groups representing energy giants have sent delegations sometimes larger than those of entire nations

Data given to AFP shows how trade groups representing energy giants have sent delegations sometimes larger than those of entire nations (AFP Photo/Philippe LOPEZ)

Paris (AFP) – Lobby groups representing some of the world’s biggest polluters have sent thousands of delegates to negotiations aimed at limiting global warming since UN climate talks began, according to data obtained by AFP.

The United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) brings together nations, environmental groups, scientists and policymakers to work on measures to stave off the worst social, economic and ecological threats posed by runaway temperatures.

Trade associations that represent oil and gas majors are entitled under the convention’s own rules to attend annual UNFCCC talks and inter-sessional meetings as observers.

They frequently host networking side events or presentations and have the same status and access permits at negotiations as environmental charities.

But there is currently no protection against potential conflicts of interest between nations which need emissions slashed rapidly in order to survive, and the biggest emitters whose business plans are still heavily reliant on fossil fuels.

A database compiled and analysed by the Climate Investigations Center (CIC) monitoring group lists every individual, observer and industry association to have attended UN climate talks since 1995.

Data given to AFP shows how trade groups representing energy giants have sent delegations sometimes larger than those of entire nations, and how firms responsible for a large share of historic greenhouse gas emissions are regularly in attendance.

It comes as delegates who are gathered in the German city of Bonn for mid-year climate talks on Wednesday begin debating whether the UNFCCC needs specific provisions to prevent industry representatives influencing government decisions.

Trade associations say it is important to include corporations in the climate debate, since energy and manufacturing firms will be tasked with implementing change in the global economy.

But opponents worry that having big business representatives around — and with little or no oversight for what they do there — can water down desperately needed cuts in polluting fuels.

Nnimmo Bassey, director of the Health of Mother Earth Foundation, which campaigns for greater transparency at climate negotiations, said that industry groups’ attendance was « forcing the world away from discussing the urgent need to keep fossil fuels in the ground ».

– ‘No conflict’ –

A number of trade groups — registered as Business and Industry NGOs, or BINGOs — send dozens of delegates every year to UN climate talks, known as COPs.

The International Emissions Trading Group (IETA), which counts among its members energy giants such as BP, Chevron and Shell, has sent 1,817 delegates to COPs and inter-sessional meetings since 2000, according to the attendees list.

IETA CEO Dirk Forrister told AFP his organisation represented a range of firms, including those working to reduce global emissions.

« We have common interests with many participants in getting to net zero emissions in a way that preserves economic growth and livelihoods, » he said.

« We are not negotiators — we are observers and supporters of the process. We don’t make the decisions in Bonn, so there is no conflict. »

The International Petroleum Industry Environmental Conservation Association (IPIECA), members of which include ExxonMobil, Chevron and Shell, has sent 258 employees to UN climate talks in the same time period, the data shows.

IETA and IPIECA represent firms that were formerly part of the Global Climate Coalition (GCC) — a now-defunct lobby group heavily influential in spreading climate change scepticism in the 1990s.

Internal GCC documents, unearthed this year and compiled by the CIC, shows how the group used UN talks to further its members’ agenda.

The documents detail how the GCC pushed to influencing policymakers, including in discussions with the UN’s Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), to tone down the links between man-made emissions and global warming.

One internal memo, from 1996, boasts of how language proposed by the GCC for an IPCC technical paper was « accepted almost in its entirety ».

The GCC disbanded in 2002 after growing disputes among its members over how to respond to advances in climate science, but, as the list shows, organisations it represented are still present at UN talks.

« The GCC used its access to monitor the progress of negotiations, apply pressure to various national delegations, and utilise the US and other national delegations when they were friendly, » said Kert Davies from the CIC.

« These trade associations funded by the same fossil fuel industry players are still freely able to stalk the halls and influence governments at the talks. »

The Edison Electric Institute (EEI), once part of the GCC, has sent 201 delegates since 1995, according to the participant lists.

The World Business Council for Sustainable Development, whose members include BP, ExxonMobil and Shell, sent 1,266 delegates over the same period.

« We believe that today’s challenges require innovative ideas that can come from anywhere, » a WBCSD spokesman said.

« It’s critical for the private sector to be involved in the UNFCCC process for exactly this reason. »

All corporations and associations mentioned in this article were contacted by AFP for comment.

– ‘Business part of solution’ –

The Paris climate deal, struck at UN talks in 2015, aims to limit global temperature rises to 1.5 degrees Celsius (2.6 Fahrenheit), committing nations to reduce their emissions to this end.

To do so safely and without relying on untested technologies that suck planet-warming gases out of the atmosphere, the IPCC says the use of fossil fuels needs to decline almost immediately and be a fraction of current consumption by mid-century.

Mithika Mwenda, from the Pan-Africa Climate Justice Alliance, said the presence of oil and gas majors at climate talks inevitably risked policies favourable to rich nations, historically the largest polluters.

« You see them in the halls and you hear them speak through the global North and others, » he told AFP.

« In the 1990s they had to do their own bidding, now they have trade associations and global North governments do it for them. »

Oil giant Shell has sent 111 people to UN climate talks, according to the database, easily the most of any listed energy company.

The IPCC says for a safe 1.5C world, energy from natural gas must decline by a quarter by 2030 and almost three quarters by mid-century; energy from oil needs to reduce by 37 percent and 87 percent by the same dates.

Shell’s chief executive Ben van Beurden told a conference in London last year that the supermajor’s core business would « for the foreseeable future (be) very much in oil and gas ».

A Shell spokeswoman told AFP: « Shell is already a willing and able player in providing more and cleaner energy solutions. Business must be part of the climate negotiations –- because it is part of the solution. »

– Paris deal ‘threatened’ –

The UNFCCC attendees list shows that Exxon and Chevron have sent 20 and 29 delegates to UN climate talks, respectively.

According to the Carbon Majors Database, which tracks emissions from major listed and state-owned fossil fuel companies, Exxon was responsible for 2.0 percent of all industrial greenhouse gas emissions from 1988-2015.

Chevron contributed 1.3 percent in the same period, while Shell added 1.7 percent, the emissions tracker says.

« Chevron continues its longstanding commitment to work –- in good faith -– to encourage thoughtful dialogue that produces meaningful solutions to climate change, » a company spokesman told AFP.

Last year in Bonn, the African Group of Nations negotiating bloc submitted an application to have conflict of interest risk recognised within the UN climate process as it does in parallel programmes, such as tobacco regulation.

It said the problem of fossil fuel representation in climate talks was so serious that it « threatens the integrity and legitimacy » of the Paris accord.

Sources close to talks told AFP that the submission was shot down by developed nations, and the discussion scrubbed from official records.

A UN official told AFP in December that the organisation took the issue of conflict of interest « extremely seriously » and said that no group at the talks influences decision making.


Le lobby énergétique et ses tiraillements en Grande-Bretagne

https://www.theguardian.com/environment/2019/jun/20/uks-big-energy-firms-accused-of-failing-to-tackle-climate-crisis?utm_term=RWRpdG9yaWFsX0J1c2luZXNzVG9kYXktMTkwNjIw&utm_source=esp&utm_medium=Email&utm_campaign=BusinessToday&CMP=bustoday_email

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Madagascar et le déni climatique de Trump …

TSIHOMBE, Madagascar — She is just a frightened mom, worrying if her son will survive, and certainly not fretting about American politics — for she has never heard of either President Obama or Donald Trump.

What about America itself? Ranomasy, who lives in an isolated village on this island of Madagascar off southern Africa, shakes her head. It doesn’t ring any bells.

Yet we Americans may be inadvertently killing her infant son. Climate change, disproportionately caused by carbon emissions from America, seems to be behind a severe drought that has led crops to wilt across seven countries in southern Africa. The result is acute malnutrition for 1.3 million children in the region, the United Nations says.

Trump has repeatedly mocked climate change, once even calling it a hoax fabricated by China. But climate change here is as tangible as its victims. Trump should come and feel these children’s ribs and watch them struggle for life. It’s true that the links between our carbon emissions and any particular drought are convoluted, but over all, climate change is as palpable as a wizened, glassy-eyed child dying of starvation. Like Ranomasy’s 18-month-old son, Tsapasoa.

Southern Africa’s drought and food crisis have gone largely unnoticed around the world. The situation has been particularly severe in Madagascar, a lovely island nation known for deserted sandy beaches and playful long-tailed primates called lemurs.

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Ranomasy walked 12 hours to get her 18-month-old son, Tsapasoa, to an emergency feeding station.CreditNicholas Kristof/The New York Times

I met Ranomasy at an emergency feeding station run by Catholic nuns who were trying to save her baby. Ranomasy had carried Tsapasoa 12 hours on a trek through the desert to get to the nuns, walking barefoot because most villagers have already sold everything from shoes to spoons to survive.

“I feel so powerless as a mother, because I know how much I love my child,” she said. “But whatever I do just doesn’t work.”

The drought is also severe in Lesotho, Malawi, Mozambique, Swaziland, Zambia and Zimbabwe, and a related drought has devastated East Africa and the Horn of Africa and is expected to continue this year. The U.N. World Food Program has urgently appealed for assistance, but only half the money needed has been donated.

The immediate cause of the droughts was an extremely warm El Niño event, which came on top of a larger drying trend in the last few decades in parts of Africa. New research, just published in the bulletin of the American Meteorological Society, concludes that human-caused climate change exacerbated El Niño’s intensity and significantly reduced rainfall in parts of Ethiopia and southern Africa.

The researchers calculated that human contributions to global warming reduced water runoff in southern Africa by 48 percent and concluded that these human contributions “have contributed to substantial food crises.”

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As an American, I’m proud to see U.S. assistance saving lives here. If it weren’t for U.S.A.I.D., the American aid agency, and nonprofit groups like Catholic Relief Services that work in these villages, far more cadavers would be piling up. But my pride is mixed with guilt: The United States single-handedly accounts for more than one-quarter of the world’s carbon dioxide emissions over the last 150 years, more than twice as much as any other country.

The basic injustice is that we rich countries produced the carbon that is devastating impoverished people from Madagascar to Bangladesh. In America, climate change costs families beach homes; in poor countries, parents lose their children.

In one Madagascar hamlet I visited, villagers used to get water from a well a three-hour walk away, but then it went dry. Now they hike the three hours and then buy water from a man who trucks it in. But they have almost no money. Not one of the children in the village has ever had a bath.

Families in this region traditionally raised cattle, but many have sold their herds to buy food to survive. Selling pressure has sent the price of a cow tumbling from $300 to less than $100.

Families are also pulling their children out of school, to send them foraging for edible plants. In one village I visited, fewer than 15 percent of the children are attending primary school this year.

One of the children who dropped out is Fombasoa, who should be in the third grade but now spends her days scouring the desert for a wild red cactus fruit. Fombasoa’s family is also ready to marry her off, even though she is just 10, because then her husband would be responsible for feeding her.

“If I can find her a husband, I would marry her,” said her father, Sonjona, who, like many villagers, has just one name. “But these days there is no man who wants her” — because no one can afford the bride price of about $32.

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Fombasoa, 10, at left. Her father would like to marry her off, because then her husband would be responsible for feeding her. CreditNicholas Kristof/The New York Times

Sonjona realizes that it is wrong to marry off a 10-year-old, but he also knows it is wrong to see his daughter starve. “I feel despair,” he said. “I don’t feel a man any more. I used to have muscles; now I have only bones. I feel guilty, because my job was to care for my children, and now they have only red cactus fruit.”

Other families showed me how they pick rocks of chalk from the ground, break them into dust and cook the dust into soup. “It fills our stomachs at least,” explained Limbiaza, a 20-year-old woman in one remote village. As it becomes more difficult to find the chalk rocks, some families make soup from ashes from old cooking fires.

Scientists used to think that the horror of starvation was principally the dying children. Now they understand there is a far broader toll: When children in utero and in the first few years of life are malnourished, their brains don’t develop properly. As a result, they may suffer permanently impaired brain function.

“If children are stunted and do not receive the nutrition and attention in these first 1,000 days, it is very difficult to catch back up,” noted Joshua Poole, the Madagascar director of Catholic Relief Services. “Nutritional neglect during this critical period prevents children from reaching their full mental potential.”

For the next half century or so, we will see students learning less in school and economies held back, because in 2017 we allowed more than a million kids to be malnourished just here in southern Africa, collateral damage from our carbon-intensive way of life.

The struggling people of Madagascar are caught between their own corrupt, ineffective government, which denies the scale of the crisis, and overseas governments that don’t want to curb carbon emissions.

Whatever we do to limit the growth of carbon, climate problems will worsen for decades to come. Those of us in the rich world who have emitted most of the carbon bear a special responsibility to help people like these Madagascar villagers who are simultaneously least responsible for climate change and most vulnerable to it.

The challenges are not hopeless, and I saw programs here that worked. The World Food Program runs school feeding programs that use local volunteers and, at a cost of 25 cents per child per day, give children a free daily meal that staves off starvation and creates an incentive to keep children in school.

We need these emergency relief efforts — and constant vigilance to intervene early to avert famines — but we can also do far more to help local people help themselves.

Catholic Relief Services provides emergency food aid, but it also promotes drought-resistant seed varieties and is showing farmers near the coast how to fish. It is also working with American scientists on new technologies to supply water in Madagascar, using condensation or small-scale desalination.

American technology helped create the problem, and it would be nice to see American technology used more aggressively to mitigate the burden on the victims.

For me, the most wrenching sight of this trip was of two starving boys near the southern tip of Madagascar. Their parents are climate refugees who fled their village to try to find a way to survive, leaving the boys in the care of an aunt, even though she doesn’t have enough food for her own two daughters.

I met the boys, Fokondraza, 5, and Voriavy, 3, in the evening, and they said that so far that day they hadn’t eaten or drunk anything (the closest well, producing somewhat salty water, is several hours away by foot, and fetching a pail of water becomes more burdensome when everyone is malnourished and anemic). Their aunt, Fideline, began to prepare the day’s meal.

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Voriavy, left, and Fokondraza stood behind their aunt, Fideline, as she prepared cactus pads for their day’s meal. CreditBen C. Solomon/The New York Times

She broke off cactus pads, scraped off the thorns and boiled them briefly, and the boys ate them — even though they provide little nutrition. “My heart is breaking because I have nothing to give them,” Fideline said. “I have no choice.”

At night, the boys sometimes cry from hunger, she said. But that is a good sign. When a person is near starvation, the body shuts down emotion, becoming zombielike as every calorie goes to keeping the heart and lungs working. It is the children who don’t cry, those quiet and expressionless, who are at greatest risk — and the two boys are becoming more like that.

I don’t pretend that the links between climate change and this food crisis are simple, or that the solutions are straightforward. I flew halfway around the world and then drove for two days to get to these villages, pumping out carbon the whole way.

Yet we do know what will help in the long run: sticking with the Paris agreement to limit global warming, as well as with President Obama’s Clean Power Plan. We must also put a price on carbon and invest much more heavily … (NYT 8 janvier 2016)

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Un appel à une dynamique irréversible :

http://www.ictsd.org/bridges-news/passerelles/news/la-conf%C3%A9rence-climat-de-marrakech-lance-un-appel-universel-%C3%A0-0

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Pour F.Hollande, un accord irréversible … :

http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cop21/pour-francois-hollande-l-accord-de-paris-est-irreversible_1929083.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20161120-[lestitres-coldroite/titre5]

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Retour sur l’aide financière destinée au Sud :

http://www.la-croix.com/Economie/Monde/A-la-COP22-l-aide-liee-au-changement-climatique-en-question-2016-11-16-1200803602

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Le temps des incertitudes :

http://www.ictsd.org/bridges-news/passerelles/news/bulletin-sp%C3%A9cial-passerelles-2-les-n%C3%A9gociations-sur-le-climat-se

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Trump cherche le moyen de sortir au plus vite des accords de Paris :

https://www.theguardian.com/us-news/2016/nov/13/trump-looking-at-quickest-way-to-quit-paris-climate-agreement-says-report

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Un symposium africain pour préparer la Cop 22 :

http://www.alwihdainfo.com/COP22-Symposium-international-sur-le-changement-climatique-vu-par-des-MRE-et-des-competences-africaines_a44468.html?print=1

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Tout comprendre sur les négociations de Marrakech :

http://www.lemonde.fr/conferences-climat/article/2016/11/07/tout-comprendre-aux-negociations-de-la-cop22_5026432_5024922.html

http://www.lemonde.fr/cop22/video/2016/11/07/cop22-les-enjeux-de-la-reunion-sur-le-climat-en-trois-questions_5026522_5025028.html

https://reporterre.net/Lutter-pour-le-climat-ou-appliquer-le-CETA-il-faut-choisir

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[cop22] International Climate March – المسيرة الدولية من أجل المناخ- Marche Internationale pour le Climat –

نداء للمشاركة في المسيرة الدولية من أجل المناخ

سنكون عشية افتتاح الدورة 22 من قمة الأطراف حول المناخ، بالالاف من كل مناطق المعمور، نجوب أزقة مراكش رافعين أصواتنا عاليا وبقوة لإسماع المسؤولين انتظاراتنا.

لنتجمع من أجل جعل العدالة والإنصاف في قلب نقاشات قمة الأطراف 22 والقمم المقبلة من أجل إدماج سياسات وتمويلات تاخذ بعين الاعتبار:

o بلدان الجنوب

o مقاربة النوع

o ادماج حقوق الإنسان

o الأطفال والأجيال القادمة

o المهاحرين/ات

o الأشخاص في وضعية إعاقة

o النموذج الاقتصادي الذي يخلق الأزمات المناخية

o والحروب، والفوارق الاجتماعية…

إن الأزمة الاقتصادية هي واقع، لكن نحن الذين واللواتي يجب أن نغير المعادلة- فلنرفع معا أكبر تحدي للإنسانية ولنحمي صحتنا، غذائنا، ماءنا، بيئتنا وهواءنا ولنخلق اليوم وظائف الغد. فمن أجل العدالة المناخية تغيير كل شيء يجب انخراط الكل.

فلنتعبا جميعا للمشاركة المكثفة في مسيرة يوم 13 نونبر 2016 بملعب الحارثي بمراكش على الساعة الثانية بعد الزوال. لإيصال صدى المسيرات التي ستنظم في كل مناطق العالم، وللتعبير عن انخراطنا العميق والمقدام من أجل المناخ، والذي سيستمر بقوة أكبر في 2017 وما بعدها.

ENGLISH

Call for participation: International Climate March

The day before the opening of the 22nd Conference of the Parties, thousands of people from all backgrounds will walk through the streets of Marrakech to ensure that our expectations for our leaders are heard loudly and clearly.

Let us come together in order to bring justice and fairness into the center of discussions and negotiations at COP22, and at all upcoming COPs so that differential policies and funding may be integrated into solutions. Within decisions, gender and human rights approaches, the impact on persons with disabilities, migrants, children and future generations, as well as the fact that countries of the South are experiencing the most marked consequences of climate deregulation must all be taken into account. Moreover, a fundamental review of the current economic model, which generates climate crises, wars and social inequalities, is beyond necessary.

Climate crisis is a reality, but it is up to us to take responsibility in order to change this. Together, let us face one of the greatest challenges of humanity in order to protect our health, our food, our water, our environment and our air in order to create today the jobs of tomorrow. To change everything, we need everyone.

Join the Climate March on the 13th of November in Marrakech at 2pm at the El Harti Stadium to demonstrate our deep and bold commitment to climate issues that will only become stronger in 2017 and going forward.

FRANÇAIS

Appel : Marche Internationale pour le Climat

La veille de l’ouverture de la 22ème Conférence des Parties, nous serons des milliers, de tous horizons, à marcher dans les rues de Marrakech, pour faire entendre haut et fort nos attentes à nos dirigeants.

Rassemblons-nous pour mettre la justice et l’équité au centre des débats de la COP22 et des COP à venir pour l’intégration différenciées des politiques et des financements : tenir compte des pays du Sud qui subissent et qui paient les dérèglements, tenir compte de l’approche genre, tenir compte de l’intégration des droits de l’Homme dans les approches et les décisions, tenir compte des enfants et des générations futures, des migrants, des personnes en situation d’handicap, et revoir fondamentalement le modèle économique qui génère les crises climatiques, les guerres, les écarts sociaux…
La crise climatique est une réalité, mais c’est à nous qu’il appartient de changer la donne – ensemble, relevons l’un des plus grands défis de l’humanité et protégeons notre santé, notre alimentation, notre eau, notre environnement et notre air et créons aujourd’hui les emplois de demain. Pour tout changer, il faut tout le monde.

Rejoignons tou-te-s la marche pour le climat le 13 novembre à Marrakech à 14h au stade El Harti pour montrer que notre engagement pour le climat est profond et audacieux, et qu’il se perpétuera, encore plus fort, en 2017 et au-delà.

Coalition Marocaine pour la Justice Climatique

45, rue Abidjan, n°3 Océan, Rabat

Tel: +212(0) 5 37 70 59 27

GSM: +212(0) 6 61 32 54 54

www.coalitionclimat22.org

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La Cop 21 à Paris
Les négociations pour trouver un accord mondial sur le changement climatique entrent dans leurs dernières heures. ALAIN JOCARD / AFP

« Nous sommes extrêmement proches du but » et « il est temps de conclure », exhorte Laurent Fabius. Le ministre des affaires étrangères et président de la COP 21 a remis hier dans la soirée une nouvelle version duprojet de l’accord qui doit être adopté par les délégations des 195 pays réunis au Bourget. Objectif : lutter contre le dérèglement climatique et limiter le réchauffement moyen de la planète à 2 ºC d’ici à 2100 par rapport aux niveaux préindustriels. Un défi majeur, alors que l’accord doit être approuvé à l’unanimité et que des désaccords demeurent sur des points cruciaux du texte. Les négociations, censées s’achever aujourd’hui à 18 heures, ont été prolongées jusqu’à samedi matin.

Les premières réactions des ONG sur le nouveau texte, plus court, ont été plutôt positives. Elles se félicitent notamment de voir dans le projet que la limite au réchauffement maximal de la planète est fixée « bien en deçà » de 2 ºC et que « la poursuite des efforts pour limiter la hausse à 1,5 ºC » est évoquée. Ce dernier point est une revendication émanant de plus de cent pays, en particulier des Etats insulaires, menacés de disparition par la hausse du niveau des océans. Mais trois points font encore l’objet de fortes tensions entre les pays développés et en développement : la différenciation (partage des efforts entre pays en fonction de leur niveau de développement), les financements et l’ambition (la portée de l’accord). « Il reste à faire les derniers mètres et, comme dans un marathon, ce sont souvent les derniers mètres qui sont les plus compliqués », a conclu Laurent Fabius. (courrier Le Monde vendredi 11 décembre)

Ce qu’il reste à trancher

http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cop21/direct-climat-le-projet-d-accord-final-de-la-cop21-repousse-a-samedi-matin_1216961.html#xtor=EPR-51-[climat-le-projet-d-accord-final-de-la-cop21-repousse-a-samedi-matin-suivez-notre-direct_1216961]-20151211-[bouton]

… Car sur le fond, on avance peu. Comme l’a souligné Laurent Fabius, aucun compromis n’a été trouvé sur trois sujets clés de ces négociations : les financements, le « niveau d’ambition de l’accord » et la « différenciation » des efforts entre les pays restent en suspens.

Ainsi, rien n’est encore fixé concernant l’objectif de réchauffement. La référence à un seuil de 1,5 °C figure dans l’accord, tout comme les 2 °C. Une troisième option mixant les deux est aussi mentionnée. (9 décembre – France TV info)

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les tribunaux populaires :

http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cop21/cop21-quand-les-citoyens-jugent-les-ennemis-du-climat-devant-des-tribunaux-populaires_1210719.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20151211-[lestitres-coldroite/titre1]

“Le problème principal était l’emprise que la logique de marché a pris sur la vie publique dans cette période. L’idée qu’elle allait fournir les réponses climatiques les plus directes et évidentes, semble politiquement hérétique. Comment, par exemple, les sociétés pourraient-elles investir massivement dans les services publics à zéro carbone à un moment où la sphère publique était systématiquement démantelée et détruite ? Comment les gouvernements pouvaient-ils réguler strictement, taxer et pénaliser les entreprises d’énergies fossiles alors que toutes ces mesures étaient jugées comme des reliques du communisme « commande et contrôle » ? Et comment le secteur des énergies renouvelables pouvait-il recevoir les soutiens et protestations dont il avait besoin pour remplacer les énergies fossiles lorsque « protectionnisme » était devenu un gros mot ? » (N. Klein)

et un article de D.James sur la conférence  TISA (dis/(s)ecrète) de Genève qui se tient au même moment pour déréguler les échanges de services … et donner moins de pouvoir aux Etats et plus aux multinationales … !

http://www.huffingtonpost.com/deborah-james/climate-deception-non-bin_b_8724014.html ; en français  –  Deception

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Une enquête réalisée au Ghana sur les préoccupations climatiques : elles viennent en dernier lieu, mais d’autres priorités comme l’éducation et l’alimentation, viennent en tête …

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/cop21-le-traite-de-paris-vu-du-ghana-534341.html#xtor=EPR-2-[l-actu-du-jour]-20151209

Le 12 décembre, tous à Paris pour affirmer nos lignes rouges !

Appel 7 décembre 2015 – Attac France

Malgré le contexte sécuritaire, la mobilisation citoyenne sur le climat s’affirme et grandit. Après le succès des chaînes humaines qui ont rassemblé le 29 novembre des milliers de citoyens à Paris et dans de nombreuses villes, la semaine a été riche.

voir ici l’action à BNPParibas à Paris : http://cadtm.org/Action-pour-la-justice-climatique

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Le jeudi, la « prise du siège de BNP Paribas » par 300 faucheurs de chaises a obligé la fermeture de l’agence centrale de l’Opéra ; le vendredi, les Lobby Tours au Grand Palais ont sérieusement perturbé la grande foire du greenwashing « Solutions COP 21 » ; ce week-end le Village mondial des alternatives, le marché paysan et le Sommet citoyen pour le climat ont rassemblé 28 000 personnes à Montreuil, et le sommet des 196 chaises a été un grand moment de jubilation où plusieurs centaines de faucheurs de chaises et de complices ont proclamé « l’argent de la transition existe, il est dans les paradis fiscaux ».

Mais le meilleur est à venir. La COP 21 se terminera le 11 décembre : tout indique que l’accord, si accord il y a, sera bien en dessous des enjeux et ne respectera pas les lignes rouges dessinées par les scientifiques et les citoyens. Pour avoir le dernier mot et montrer notre détermination à continuer le combat pour la justice climatique, les organisations de la coalition Climat 21 proposent le 12 décembre un menu varié d’activités, parmi lesquelles diverses actions et rassemblements désobéissant et non violents et une réunion festive et politique après la clôture de la COP 21. Le programme précis de ces actions sera communiqué rapidement mais nous appelons déjà tous les adhérents et sympathisants d’Attac qui le peuvent à venir à Paris pour le 12 décembre. Celles et ceux qui seront présents à partir du 7 décembre pourront se rendre à la Zone d’Action Climat, 104 rue d’Aubervilliers 75019 Paris, où, parmi d’autres activités, des formations aux actions de désobéissance organisées le 12 sont prévues.

 Petits arrangements avec la vérité et …
avec les multinationales … ,  gros dégâts ! – Le Monde lire ici  : Petits

Quelques détournements de pub des multinationales :

http://www.rtbf.be/info/dossier/cop21-les-negociations-climatiques-de-paris/detail_un-detournement-massif-de-pubs-pour-denoncer-ces-faux-sponsors-de-la-cop21?id=9150822

Tous à Ostende ce 6 décembre !

http://www.associations21.org/COP-21-Tous-a-Ostende

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Le texte du préaccord (en anglais) qui servira de base de négociations la semaine  du 7 au 11 décembre  etr l’analyse de Passerelles :

http://unfccc.int/files/bodies/awg/application/pdf/draft_paris_agreement_5dec15.pdf

http://www.ictsd.org/bridges-news/passerelles/news/une-%C2%AB-%C3%A9bauche-d%E2%80%99accord-%C2%BB-remise-aux-ministres-pour-n%C3%A9gociation-d%E2%80%99ici-l

l’évaluation d’Attac France :

https://france.attac.org/se-mobiliser/changeons-systeme-pas-climat/article/cop-21-attac-france-decrypte-le-projet-d-accord?pk_campaign=Infolettre-455&pk_kwd=cop-21-attac-france-decrypte-le

Une revue de la presse européenne (Alterecoplus) :

http://www.alterecoplus.fr/sommet-de-la-cop21-a-paris-ce-quen-pense-la-presse-europeenne-201512041736-00002690.html

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Une contribution du Parti humaniste :

COP21

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Tensions à l’ouverture de l’expo des multinationales au Grand Palais à Paris:

http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cop21/cop21-des-militants-ecologistes-et-des-journalistes-expulses-sans-menagement-du-grand-palais_1205867.html

http://www.leparisien.fr/environnement/cop21/cop21-des-militants-contre-le-greenwashing-expulses-du-grand-palais-04-12-2015-5339941.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr

Le grand prix Pinocchio 2015 du Climat :

http://www.prix-pinocchio.org/

Un supplément de la revue Imagine :

http://www.imagine-magazine.com/pdf/110_suppCOP21.pdf

A l’ouverture de l’expo des multinationales à Paris, disons non aux fausses solutions ! 

https://www.facebook.com/events/496229017204710/

Le climat et les matières premières :

http://cadtm.org/L-extractivisme-des-ressources

Pourquoi les négociations de Paris ne tiennent compte que d’une partie du problème : les émissions de carbone … et négligent la consommation ou la responsabilité historique des pays industrialisés. (Stefen Böhm – Univ. Essex)

https://theconversation.com/why-the-paris-climate-talks-are-doomed-to-failure-like-all-the-others-50815?utm_medium=email&utm_campaign=Latest+from+The+Conversation+for+December+1+2015+-+3911&utm_content=Latest+from+The+Conversation+for+December+1+2015+-+3911+CID_de75702f37ff33b853aa1af3036f1fe2&utm_source=campaign_monitor_uk&utm_term=Why%20the%20Paris%20climate%20talks%20are%20doomed%20to%20failure%20like%20all%20the%20others

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