Pour le président de la Banque mondiale, l’évasion fiscale des sociétés est de la corruption qui appauvrit les populations
A New York et à l’approche de la Conférence de Lima la semaine prochaine, le président de la Banque Mondiale Jim Yong Kim a critiqué le comportement des entreprises qui utilisent des stratégies (d’optimisation fiscale) pour ne pas payer d’impôt (ou si peu) dans les pays où elles exercent une activité et a qualifié ceci de forme de corruption qui porte préjudice aux pauvres. Selon un récent rapport des Nations-Unies, l’évasion fiscale des sociétés coûterait 100 milliards de recettes aux pays pauvres. Pour lui, se centrer sur le problème de la croissance du PIB est simpliste et les théories du « ruissellement » de la richesse vers le bas sont à rejeter. Oxfam s’est félicité de cette position …